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Koji Fukada, réalisateur de films japonais touche à tout et prodigieux

Réalisateur de films japonaisdevenuincontournable dans le monde entier, Kôji Fukada fait partie d’une nouvelle garde du cinéma japonais dont il partage les rangs avec Ryusuke Hamaguchi ou encore Katsuya Tomita : sa jeunesse, une filmographie déjà impressionnante, une créativité débordante et la transgression des schémas narratifs classiques en mélangeant les genres.

Une nouvelle génération d’auteurs après les grands maîtres classiques tel Akira Kurosawa ou plus récemment les « 4 K » : Naomi Kawase, Takeshi Kitano, Hirokazu Kore-eda et Kiyoshi Kurosawa, habitués des plus grands festivals de cinéma.

Ses réalisations comptent sans aucun doute parmi les meilleurs films contemporains japonais. Retour sur son parcours depuis ses premiers films jusqu’à ses dernières œuvres Suis-moi je te suis, Fuis moi je te fuis et Love Life, bientôt en salle de cinéma.

Ses débuts, papa cinéphile et films d’animation

Né à Tokyo en 1980, Koji Fukada forge sa culture cinématographique auprès d’un père passionné de cinéma. En 1999 à 19 ans, il intègre la Film School of Tokyo où il a pour professeurs Shinji Aoyama et Kiyoshi Kurosawa. Il réalise son premier long métrage, The Chair en 2002 avec un budget de 2 000 €. Il sera ensuite assistant du dramaturge Oriza Hirata, puis réalisateur de films d’animation d’un nouveau genre avec une adaptation animée de la nouvelle d’Honoré de Balzac, La Grenadière. Ce “ganimé, étonnante rencontre de la littérature, de la peinture et de l’animation sera récompensé du Soleil d’or du premier film au Festival du cinéma japonais contemporain Kinotayo.

Influences et style rohmérien

Éric Rohmer est de loin le cinéaste français à qui le cinéaste nippon fait le plus allusion, et dont la profondeur psychologique se retrouve dans ses créations. Profondément marqué par Le rayon vert, le plus rhomérien des réalisateurs japonais accorde comme son aîné une grande place au hasard dans ses œuvres. Les Enfants du paradis de Marcel Carné et L’Esprit de la ruche de Victor Erice sont des films qui ont eux aussi fasciné Fukada et déclenché son envie de se consacrer au grand écran. 

Retrouvez notre portrait de Kôji Fukada.

Films de Kôji Fukada

Le jeune réalisateur possède une filmographie aussi vaste que surprenante. Il ne se refuse aucun registre et ses explorations artistiques comme techniques ne cessent de nous étonner.

Récompenses

  • Prix du meilleur film dans la compétition “Japanese Eyes” du Festival international du film de Tokyo pour Hospitalité en 2010 
  • Montgolfière d’or et Prix du jeune jury au Festival des Trois Continents pour Au Revoir L’Été en 2013
  • Prix du jury dans la section Un certain regard du Festival de Cannes pour Harmonium en 2016.

Kôji Fukada est également Chevalier des Arts et des Lettres.

En savoir plus sur le réalisateur de films japonais Ryusuke Hamaguchi et Kiyoshi Kurosawa, critique du réalisateur japonais.

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