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Kiyoshi Kurosawa, critique du réalisateur japonais

Kiyoshi Kurosawa, c’est une œuvre abondante et marquante, et la signature d’un maître de l’angoisse saluée dans les salles et dans les grands festivals internationaux. Le réalisateur japonais incarne cette nouvelle génération de cinéastes japonais dont il a pris la tête de file dans le registre du film d’horreur nipponqu’il a contribué à populariser à l’étranger. Voici 5 choses à savoir sur Kiyoshi Kurosawa, notre critique du réalisateur japonais et ses meilleurs longs-métrages selon notre équipe.

5 choses à savoir sur Kiyoshi Kurosawa 

  1. Né le 19 juillet 1955 à Kōbe au Japon, Kiyoshi Kurosawa n’a pas de lien de parenté avec le grand maître du cinéma japonais classique Akira Kurosawa.
  2. Son premier filmVertigo, tourné en en 1980, est une parodie de films de gangsters tournée en 8 mm. Il compte parmi les figures de « l’école Super 8 », courant cinématographique qui a succédé à la « nouvelle vague japonaise ».
  3. Il a réalisé deux films érotiques, Kandagawa Wars en 1983 et The Excitement of the DoReMiFa Girlen 1985 qui, avec l’exploration du sentiment de la honte dans la société traditionnelle japonaise, esquisse la réflexion psychologique récurrente dans ses futures créations.
  4. Il s’essaie au genre horrifique dans lequel il excellera en 1989 dans Sweet home, œuvre de jeunesse à la qualité débattue qui inspira le jeu vidéo Resident Evil.
  5. En 1980, son succès et sa récompense au PIA Film Festival pour son moyen-métrage Shigarami lui ouvrent les portes du milieu du cinéma japonais.

Style et critique du réalisateur japonais

Kiyoshi Kurosawa est considéré comme un véritable artiste de la peur. Son esthétique sombre est aussi d’une grande lucidité dans sa lecture du Japon et du monde et soulève parfois de profondes interrogations philosophiques.

Ses récits terrifiants et ses mises en scène parfaitement inquiétantes ont scellé sa réputation et son classement parmi les films les plus effrayants de l’histoire du cinéma.

Prolifique et transgressif, il ne se refuse aucune limite et aucune étiquette. Il tire ses influences du cinéma moderne européen, de son tropisme pour le cinéma américain des années 70, particulièrement des films de Richard Fleischer et Don Siegel, de la série B d’horreur et du cinéma de genre nippon.

Les films de Kiyoshi Kurosawa que nous préférons : 

Immense succès en salles, ce film a propulsé la carrière de Kiyoshi Kurosawa sur la scène internationale. Glaçant et poétique, ce thriller défie les lois de l’épouvante avec splendeur et renferme toute la dextérité narrative, technique et artistique de Kurosawa.

Un dyptique dense et émouvant de 4h30 (Celles qui voulaient se souvenir et Celles qui voulaient oublier). Loin de la terreur qui le caractérise, on retrouve dans ce drame une atmosphère pesante et toute en tension, ainsi qu’une réflexion sous-jacente sur la psychologie humaine dont il est coutumier.

  • Tokyo Sonata (2008)

Cette histoire sombre mais éloignée du genre horrifique décortique la société japonaise à travers le portrait d’une famille ordinaire, secouée par les tribulations du père, incarné par l’exceptionnel Teruyuki Kagawa. Un chef-d’œuvre récompensé au Festival de Cannes, du Prix du jury de la section Un certain regard.

Thriller romanesque palpitant co-écrit avec son ancien élève et brillant réalisateur de films japonais Ryusuke Hamaguchi. Une fresque historique alambiquée et intense, fruit de larencontre de deux maîtresde la toile nipponne, récompensée par le Lion d’argent de la mise en scène au Festival du film de Venise. La critique complète du film.

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