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Notre sélection des meilleurs films japonais à voir à la rentrée

1. EN BOUCLE de Junta Yamaguchi (4,8/5★)

Actuellement au cinéma

Une nouvelle journée commence à l’auberge Fujiya, nichée au coeur des montagnes japonaises. Une journée ordinaire… ou presque : car les uns après les autres, les employés et les clients se rendent compte que les mêmes 2 minutes sont en train de se répéter à l’infini… Certains veulent en sortir, d’autres préfèrent y rester, mais tous cherchent à comprendre ce qui leur arrive.

L’avis d’Hanabi : Une boucle temporelle imprévisible de 2 minutes au sein d’une paisible auberge perdue dans les montagnes : c’est le nouveau pari du génial réalisateur Junta Yamaguchi. Une pépite d’humour, de mise en scène et d’inventivité à savourer (en boucle) cet été !

2. EGOIST de Daishi Matsunaga (4,8/5★)

Le 8 octobre 2025 au cinéma

Kōsuke travaille pour un magazine de mode. Très soucieux de son apparence, il embauche Ryūta comme coach sportif. Au fil des entraînements, une romance s’installe entre les deux hommes. Mais Ryūta décide de mettre brusquement fin à leur relation et disparaît…

L’avis d’Hanabi : Pas moins de 6 prix d’interprétation en festivals pour ses deux sublimes acteurs : le film de Daishi Matsunaga est une ode universelle et déchirante à l’amour… et au long parcours qui nous y conduit. Immanquable.

3. RENOIR de Chie Hayakawa (4,4/5★)

Le 10 septembre 2025 au cinéma

Tokyo, 1987. Fuki, 11 ans, vit entre un père hospitalisé et une mère débordée et absente. Un été suspendu commence pour Fuki, entre solitude, rituels étranges et élans d’enfance. Le portrait d’une fillette à la sensibilité hors du commun, qui cherche à entrer en contact avec les vivants, les morts, et peut-être avec elle-même.

L’avis d’Hanabi : Le temps d’un été à Tokyo, Fuki, 11 ans, découvre la brutalité du monde, entre un père malade et une mère absente. Chie Hayakawa, la réalisatrice de PLAN 75, explore avec simplicité et poésie les refuges de l’enfance à travers ce coming of age présenté à Cannes. Beau, parfois impénétrable.

4. EXIT 8 de Genki Kawamura (3,9/5★)

Le 3 septembre 2025 au cinéma

Un homme piégé dans un couloir de métro cherche la sortie numéro 8. Pour la trouver, il faut traquer les anomalies. S’il en voit une, il fait demi-tour. S’il n’en voit aucune, il continue. S’il se trompe, il est renvoyé à son point de départ. Parviendra-t-il à sortir de ce couloir sans fin ?

L’avis d’Hanabi : Cet OVNI nippon du réalisateur et producteur Genki Kawamura est une expérience anxiogène : trouver la sortie n°8 dans un couloir sans fin, en traquant des anomalies… On se prend au jeu de ce concept original, dont l’intérêt repose surtout sur sa mécanique plus que sur ses personnages.

5. LUMIÈRE PÂLE SUR LES COLLINES de Kei Ishikawa (2,6/5★)

Le 15 octobre 2025 au cinéma

Royaume-Uni, 1982. Une jeune anglo-japonaise entreprend d’écrire un livre sur la vie de sa mère, Etsuko, marquée par les années d’après-guerre à Nagasaki et hantée par le suicide de sa fille aînée. Etsuko commence le récit de ses souvenirs trente ans plus tôt, lors de sa première grossesse, quand elle se lia d’amitié avec la plus solitaire de ses voisines, Sachiko, une jeune veuve qui élevait seule sa fille. Au fil des discussions, l’écrivaine remarque une certaine discordance dans les souvenirs de sa mère… les fantômes de son passé semblent toujours là – silencieux, mais tenaces.

L’avis d’Hanabi : Après A MAN, thriller virtuose sur l’identité, on attendait avec impatience le nouveau film de Kei Ishikawa. Plus linéaire et moins ambigüe que le roman d’Ishiguro, cette adaptation s’avère une reconstitution historique stylisée et académique entre Londres et Nagasaki.