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Notre sélection des films japonais à voir (ou pas)

1. LOVE ON TRIAL de Kōji Fukada

Le 18 février 2026 au cinéma

Mai, jeune idole de la pop, commet l’irréparable : tomber amoureuse, malgré l’interdiction formelle de son contrat. Lorsque sa relation éclate au grand jour, elle est assignée en justice par sa propre agence. Les deux amants décident alors de se battre, non seulement pour leur avenir, mais pour un droit universel : celui d’aimer.

L’avis d’Hanabi : Après Love Life, Kōji Fukada dévoile, avec une précision implacable, les rouages d’un système destructeur et les tourments d’un amour impossible. Vertigineux.

2. JUSQU’À L’AUBE de Shō Miyake

Le 14 janvier 2026 au cinéma

Misa et Takatoshi ne se connaissent pas encore lorsqu’ils rejoignent une petite entreprise japonaise d’astronomie. En quête d’un nouvel équilibre, ils ont délaissé une carrière toute tracée : elle, en raison d’un syndrome prémenstruel qui bouleverse son quotidien ; lui, à cause de crises de panique aiguës. Peu à peu, ils apprennent à travailler autrement, se rapprochent, s’apprivoisent… et découvrent qu’une présence suffit parfois à éclairer la nuit.

L’avis d’Hanabi : La performance délicate des acteurs et la mise en scène aérienne du réalisateur de La Beauté du geste contribuent à faire de ce film charmant une exploration touchante des relations qui nous unissent les uns aux autres.

3. LA FILLE DU KONBINI de Yûho Ishibashi

Le 18 mars 2026 au cinéma

À 24 ans, Nozomi a abandonné son tailleur de commerciale pour l’uniforme modeste d’une supérette. Entre la monotonie rassurante du quotidien et la complicité de ses collègues, elle pense avoir trouvé un fragile équilibre. Mais l’irruption d’une ancienne amie du lycée dans le « konbini » vient bouleverser sa routine et la confronter à ses choix de vie.

L’avis d’Hanabi : Avec une infinie délicatesse, la réalisatrice Yuho Ishibashi livre le portrait subtil d’une jeunesse en quête de sens, avec l’actrice d’Asako I & II.

4. L’ŒUF DE L’ANGE de Mamoru Oshii

Actuellement au cinéma

Après avoir recueilli un oeuf auquel elle prête des vertus angéliques, une fillette le conserve sur elle en permanence afin d’assurer la protection de son contenu. Alors qu’elle déambule dans une ville en ruines, elle croise la route d’un garçon qui se dit à la recherche d’un oiseau qui lui est apparu en rêve.

L’avis d’Hanabi : Il existe des films qu’on ne “comprend” pas : on les traverse comme un songe, ou plutôt, ils nous traversent. L’Œuf de l’ange (Tenshi no Tamago, 1985) appartient à cette catégorie rare. Œuvre silencieuse, presque sacrée, née de la rencontre entre Mamoru Oshii — futur auteur de Ghost in the Shell — et Yoshitaka Amano, illustrateur au trait vaporeux, le film s’avance comme une prière sans mots, un geste d’abandon face au mystère.

5. La Saga LADY YAKUZA

Actuellement au cinéma

Plongeant son héroïne au cœur d’un univers jusqu’alors réservé aux hommes, la saga intégrale Lady Yakuza redéfinit le film de yakuzas en costumes en le féminisant avec audace et raffinement. Sous les traits de l’éblouissante Junko Fuji, Oryu la Pivoine Rouge, combattante à la fois résiliente et implacable, fait voler en éclats les stéréotypes à travers son défi lancé aux codes du patriarcat yakuza. Prônant le sens de l’honneur dans un monde régi par la violence et la corruption, la saga enthousiasme par le style de sa mise en scène, typique de la Toei de la fin des années soixante. Huit films précurseurs sur la puissance féminine, sur les pas d’une héroïne qui inspira le personnage culte de Lady Snowblood comme l’héroïne sabreuse du Kill Bill de Quentin Tarantino.