cerisiers<\/a> en fleur. Il y a les temples et les rituels. Tout ce qui de loin rentre dans le tiroir mental appel\u00e9 (par les Occidentaux, bien \u00e9videmment) \u00ab\u00a0La-Grande-Et-Ancestrale-Culture-Japonaise\u00a0\u00bb. Mais il y a aussi l’autre culture japonaise, tout aussi vraie et japonaise, bien que moins grande-et-ancestrale. Il y a le prix exorbitant des fruits et l\u00e9gumes, le tri s\u00e9lectif aux r\u00e8gles complexes et aux sanctions impitoyables, les WC \u00e0 t\u00e9l\u00e9commande.<\/p>\n\n\n\nL’\u00e9tranger n’est jamais celui qu’on croit<\/h3>\n\n\n\n Si Hanami : Toi, moi, 19 m\u00b2 et le Japon<\/em> est travers\u00e9 par l’humour et les gal\u00e8res m\u00e9morables, il fait \u00e9tat lucidement d’une r\u00e9alit\u00e9 moins dr\u00f4le. Quand on part vers l’inconnu \u00e0 deux, qui sera l’inconnu \u00e0 la fin ? Car la distance, le d\u00e9racinement, les d\u00e9fis personnels et professionnels de deux jeunes ind\u00e9pendants creusent de dr\u00f4les de chemins dans l’\u00e2me de chacun – et pas toujours parall\u00e8les \u00e0 ceux des autres. <\/p>\n\n\n\nEn effet, comment s’aimer autant quand on vie, mange, dort et travaille dans un appartement minuscule pour les standards espagnols. Comment faire durer la flamme quand – on ose \u00e0 peine y penser – il faut faire caca alors que l’autre bosse de l’autre c\u00f4t\u00e9 de la porte. Comment encaisser les succ\u00e8s ou les doutes de son partenaire quand ce ne sont pas les n\u00f4tres ? L’amour pour le Japon avait beau \u00eatre intense et partag\u00e9 par Julia et Marc mais que fera-t-il \u00e0 l’amour entre Julia et Marc \u00e0 la fin ? <\/p>\n\n\n\n
L’auberge hispano-nippo-fran\u00e7aise<\/h3>\n\n\n\n Hanami : Toi, moi, 19 m\u00b2 et le Japon<\/em> est une dr\u00f4le de parabole qui part de Valence, passe par Tokyo et se termine \u00e0 Angoul\u00e8me, au Festival de la Bande Dessin\u00e9e o\u00f9 notre autrice, le c\u0153ur battant et un manuscrit en main, va apporter sa premi\u00e8re \u0153uvre, celle que vous avez sous les yeux. La boucle est boucl\u00e9e.<\/p>\n\n\n\nDans un beau contraste entre le rose de fleurs de cerisier et le bleu ardoise rappelant l’indigo des tissus japonais, l’argentine Julia Cejas livre un journal de bord, un r\u00e9cit initiatique, une lettre d’amour au Japon et \u00e0 sa culture et un herbier des petites choses. Car, qu’on le veuille ou non, ce sont les petites choses font le souvenir des grands voyages.<\/p>\n\n\n\n
EDG<\/em><\/p>\n\n\n\nParution : 2022 \/ 136 pages \/ \u00c9ditions La Bo\u00eete \u00e0 Bulles<\/a> \/ Sc\u00e9nario, dessins et couleurs de Julia Cejas<\/strong><\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"\u00c0 l’amour, \u00e0 la vie, hanami Notre histoire commence par le d\u00e9but, le d\u00e9but de l’histoire. De l’histoire d’amour, \u00e9videmment. Un bar bond\u00e9, les amis…<\/p>\n","protected":false},"author":4,"featured_media":27795,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_acf_changed":false,"footnotes":""},"categories":[56,54],"tags":[],"acf":[],"yoast_head":"\n
Hanami : toi, moi, 19 m\u00b2 et le Japon<\/title>\n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n\t \n\t \n\t \n \n \n \n\t \n\t \n\t \n