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Miraï, ma petite soeur, de Mamoru Hosoda
avec Haru Kuroki, Moka Kamishiraishi, Koji Yakusho
En salles le 26 Décembre – Japon – 1h38

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Kun mène une vie simple et heureuse avec ses parents à Yokohama. A quatre ans, son univers se limite à sa maison et à sa grande salle de jeu, ainsi qu’au bout de jardin qui les relie. Son quotidien va être totalement bouleversé par la naissance de sa petite sœur, Miraï. Le petit garçon a alors bien du mal à s’attacher à ce nouveau membre de la famille, qui semble monopoliser toute l’attention de ses parents. Avec son chien, son complice de toujours, il se réfugie au pied du grand arbre de son jardin. Entre magie et imagination, Kun va vivre de surprenantes aventures et découvrir son histoire passée et à venir, pour mieux appréhender sa nouvelle vie.

Après les hybrides hommes/animaux des Enfants loups (2012) et le rapport de mentor entre une créature et un adolescent (Le garçon et la bête, 2015), Mamoru Hosoda raconte dans Miraï, ma petite soeur l’histoire de Miraï et les siens. Quoique plus proche d’un contexte réaliste qu’à l’accoutumée, les embardées vers l’onirisme demeurent. Preuve en est cette magnifique scène où Kun remonte les branches d’un fantasque arbre généalogique pour comprendre que lui comme sa soeur y ont leur place… Entre justesse de l’observation du quotidien, imaginaire débridé et immense tendresse, Hosoda suit les traces de Hayao Miyazaki et des productions du Studio Ghibli que le grand prince Mononoké fonda jadis. A.M.